La Louvière-Bruxelles
Une rupture d'alimentation de la signalisation sur la ligne La Louvière-Bruxelles a engendré du retard. Une mésaventure qui a fait perdre à Samuel toute chance de décrocher un emploi.
Samedi dernier, Samuel T., un habitant d'Houdeng, doit passer des épreuves dans l'espoir d'être sélectionné pour décrocher un job de coordinateur de projets au sein du Mouvement des Jeunes Socialistes.
Parti de La Louvière avec une heure d'avance, il est arrêté à Braine-le-Comte. "Arrivés en gare de Braine-le-Comte, nous apprenons qu'il y a eu une avarie à Hal et sommes priés de descendre. On nous annonce également qu'un service de navettes de bus va être mis en place", décrit-il dans les colonnes de Sudpresse. Il mettra deux heures pour rallier Bruxelles et obtiendra néanmoins l'autorisation de passer les tests.
Cependant, en raison du stress engendré par ce retard, il manquera son objectif et ne sera pas retenu. Un échec que déplore Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire, qui, s'il ne peut être tenu responsable, tient un rôle évident dans une telle mésaventure. "Nous sommes infiniment désolés des problèmes causés par cette rupture d'alimentation de la signalisation", commente Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel. "Mais quand celle-ci ne fonctionne plus, nous sommes contraints de mettre tous les trains à l'arrêt pour des raisons évidentes de sécurité. Nous avons fait le maximum pour réparer au plus vite. Et un dépannage en 3 h le week-end constitue un délai raisonnable même si nous sommes évidemment conscients des conséquences négatives pour les usagers. Et nous nous en excusons".
Samuel ignore la suite à donner à cette mésaventure. On se doute qu'il espère obtenir une deuxième chance de décrocher le job.
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